Comment consommer pour limiter l’impact de la consommation de masse ?
La consommation de masse et le choix des produits que nous consommons posent des questions essentielles sur l’avenir de notre planète et met en question notre propre rapport à l’utilité des biens que nous consommons quotidiennement.
Sommaire
Les produits d’occasion
En utilisant les produits de seconde main nous diminuons la production à la source ce qui permet de réduire la sollicitation des matières premières. Par exemple, beaucoup de produits sont issus de matières végétales comme le coton, le lin ou le bois. D’autres sont issues de ressources du sol comme le cuivre, l’or, le fer. D’autres encore proviennent des animaux comme les fourrures, le daim, etc.
Tous ces produits ne sont pas utilisés à leur pleine potentialité car à chaque fois les entreprises créent de nouveaux modèles et tant sources employées à la production d’objets nouveaux sont ainsi gâchées, il convient ainsi de faire comprendre aux multinationales, par de nouvelles attitudes de consommation, qu’il est urgent d’inverser la tendance en matière de consommation plus raisonnée.
Le marché de la seconde main
Si le marché de la seconde main est parfois difficile pour certains types d’objets, la tendance du seconde main trouve tout son sens pour le domaine du prêt à porter.
Le succès du marché de la seconde main se confirme avec le succès d’une plateforme comme Vinted où des millions d’utilisateurs mettent en vente à prix réduit des objets (essentiellement du prêt à porter) pour redonner à ces objets une seconde vie.
Les bijoux de seconde main ?
Le secteur de la mode est particulièrement en pointe dans le marché de la seconde main, notamment sur le marché de la joaillerie. Ainsi il est possible d’acheter des bijoux qui ne servent plus, soit des produits qui ont gardé toute leur valeur et leur éclat, tant que ceux-ci sont bien entretenus et conservé à l’abri. Alors pourquoi ne pas acheter des bijoux de seconde main ?
La limitation de la pollution
Le paramètre le plus important dans la détermination de la manière de consommer est la limitation de la pollution. Presque toutes les firmes qui produisent les produits que nous utilisons utilisent de l’énergie non renouvelable. Deux risques sont inhérents à ce phénomène à savoir le risque d’épuisement de ces ressources et l’agression permanente de notre écosystème à cause de la pollution.
Pour réussir ce pari, il ne suffit pas d’acheter un produit de seconde main mais il faut également en choisir un de qualité. De ce fait, il est important de vérifier la durabilité, qui est certifiée par un contrôle est une maintenance de la structure qui la revend. Ainsi, il faut choisir des produits moins fragiles et qui peuvent résister à l’épreuve du temps.
Rendre service à l’environnement, c’est opter pour des produits éthiques. Toutefois, si le produit n’est pas de bonne qualité même neuf, il ne sert à rien de le racheter en seconde main. Il s’agit surtout de réduire la consommation des produits transformés par l’option de la consommation locale et manger de saison grâce à une agriculture écoresponsable.
La problématique de la consommation de masse
Avec le dictat consumériste de l’innovation et de la productivité, on ne s’arrête plus pour voir si on a réellement besoin de tout ce que l’on produit, en quantité comme en diversité. Le monde n’est plus dans une logique d’utilité mais d’innovation. Ce ne sont plus les besoins qui guident les inventions mais c’est bien la recherche innovante adossée au profit, qui guide la volonté des grosses firmes dans leur propre choix de commercialisation et de production.
Nous espérons que ces quelques idées de ces nouveaux modes de consommation davantage orienté vers l’utilité et la seconde vie des objets vous permettront de vous intéresser à ce type de démarche qui n’est pas prêt de s’arrêter.